24 nov. 2022
Webinaire Dr Lechémia
(ouvert aux professionnels , membres et non membres)
Devenez à votre tour un lanceur d’alertes du burnout et œuvrez pour une détection et une prévention efficaces.
Quand un patient est diagnostiqué en burnout, il n’est pas rare qu’il discute ou même réfute le diagnostic et diffère, tronque voire même refuse la prise en charge.
Pendant la conférence, mon premier objectif sera que vous ayez des arguments, accessibles mais imparables, pour que vos clients ou patients ne puissent plus jamais imaginer que leur burnout relève de la fatalité ni que sa guérison dépendra d’un miracle ou de sa seule volonté. Mon second objectif sera que toute personne que vous aurez informée devienne à son tour un lanceur d’alertes du burnout dans son entourage et œuvre pour une détection et une prévention efficaces.
Quand, glycémie à l’appui, un patient se voit annoncer qu’il est diabétique, il ne conteste ni ce diagnostic, ni la nécessité de se soigner. Il en est de même pour les autres maladies à une exception près : le burnout ! En effet, quand il est diagnostiqué en burnout, il n’est pas rare que notre patient discute ou même réfute le diagnostic et diffère, tronque voire même refuse la prise en charge. Trois raisons expliquent cette attitude surprenante : le déni, la peur et l’ignorance. Le déni est excusable, la peur compréhensible mais l’ignorance est regrettable.
Le déni est excusable car il est l’une des étapes du processus de burnout. Il faut l’accepter comme passage obligé dans son déroulé clinique. Il contraint l’entourage a plus de vigilance et le thérapeute a plus de détermination... et de pédagogie.
La peur est compréhensible. Peur d’être jugé incompétent, fragile ou faible et peur d’être sanctionné ou trahi, la peur de parler est la première cause de retard de la prise en charge. Elle est alimentée par la culpabilité, à tort, de ne pas être à la hauteur.
L’ignorance est regrettable car elle est la plus flagrante preuve que « trop d’information tue l’information ». En effet, bien que très (trop ?) présent dans les médias, le burnout est finalement mal connu du grand public et trop peu de gens savent le reconnaitre et le prévenir.
Il faut donc que nous tous, accompagnants ou soignants du burnout, ayons l’obsession de combattre cette ignorance pour aider nos patients à surmonter leur peur et leur déni. Pour cela, il nous faut délivrer une information intelligible intégrant notamment la physiopathologie du burnout car, informée (même sommairement) des mécanismes intimes de sa « maladie », la victime en comprend mieux la genèse, les symptômes ainsi que la nécessité de la patience et du travail psychologique.
La présentation que j’aurai l’honneur et le plaisir de partager avec vous le 24 novembre 2022 est simple... mais pas simpliste. Elle sera faite des mots et images que j’utilise tous les jours en consultation avec mes patients ou en conférence avec des publics variés, professionnels du burnout ou victimes potentielles en entreprise. Mon premier objectif est que vous ayez ces mêmes arguments, accessibles mais imparables, pour que vos clients ou patients ne puissent plus jamais imaginer que leur burnout relève de la fatalité ni que sa guérison dépendra d’un miracle ou de sa seule volonté. Mon second objectif est que toute personne que vous aurez informée devienne à son tour un lanceur d’alertes du burnout dans son entourage et œuvre pour une détection et une prévention efficaces.
« Formez et informez sans déformer » et grâce à vous, un jour, des vies seront peut-être sauvées...
Qui suis-je?
Docteur en Médecine, je ne suis ni psychiatre, ni psychothérapeute... et pourtant mon activité professionnelle est exclusivement consacrée au burnout, que ce soit comme médecin en cabinet libéral ou comme conférencier !
Je tiens ma foi dans mon engagement contre ce fléau au fait que, ma thèse à peine soutenue, j’ai pris la succession d’un médecin cessant définitivement son activité à seulement 40 ans pour... burnout. Avoir assisté, ignorant et donc impuissant, à la déchéance de ce médecin brillant a été un évènement fondateur de ma soif de savoir et de transmettre.
Mais si aujourd’hui je reste passionné par le burnout, c’est que plus qu’une autre pathologie, il me permet, tous les jours et en tous lieux, de cultiver mon goût pour les 2 piliers de toute prise en charge médicale digne de ce nom : la pédagogie et l’interdisciplinarité.